Nuit Blanche
Sous l'encre noire de ma plume...
L’insomnie guette et les pensées s’épuisent.
Tu tournes et soupires à mesure que l’ennui s’installe,
Et… tes yeux s’ouvrent sur l’obscurité
Eclairée d’une présence féminine à tes côtés.
Je dors et me livre à mes songes.
Mais dans mon abandon les draps ont glissé
Ainsi je me dévoile à toi, offerte à ton regard
Qui me lit du front aux frontières des hanches.
Une lente respiration soulève ma chaude nudité ;
Ton regard s’allume à cette innocente tentation.
Sur l’oreiller fleurissent des boucles amazones
Dont une plus sauvage cascade vers la source de ma féminité.
Rebelle, la rondeur de mes seins te défie
Par leur blancheur qui illumine la pénombre.
Ton pouls s’accélère dans les profondeurs de tes chairs
Comme ta plainte muette s’enfle à mon silence.
Dans un geste d’inconscience, ma main se pose
Nonchalante au creux de mon ventre,
Lui-m^me découvert dans une séduction extrême
Suggérant, bien qu’avec pudeur, les plaisirs cachés.
Alors, en proie à un fulgurant désir,
Tu déposes un baiser sur mes lèvres entrouvertes.
Mais pour ne pas toucher mon paisible sommeil,
Tu t’en retournes, seul, à ta nuit blanche et cruelle.
1 mai 2001
1. Le samedi 22 octobre 2005 à 18:19, par Newg :: site
Tu sais, il dégage quelque chose. Je n'arrive pas à l'expliquer. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est l'un de mes préférés.
PS : très beau le dessin d'Aspen.
2. Le samedi 22 octobre 2005 à 18:25, par souviens toi
Trés joli texte..caressant les mots avec magie..et subtilité...sourire